Vous voici à l’épisode 4 de notre série sur les chiffres. Vous êtes désormais à l’aise avec les graphiques d’évolution et les graphiques sectoriels. Passons à la comparaison de données.
La première chose qui paraît évidente c’est de comparer ce qui est comparable. En effet une comparaison doit servir à véhiculer un message, à transmettre une information. Vous n’allez pas comparer la taille d’un petit pois avec le prix du baril de pétrole (techniquement c’est possible, mais qu’allez-vous en conclure ?).
La deuxième chose c’est que l’on peut comparer des données à l’instant T, sur une durée ou comparer des répartitions (oui on va mélanger tout ce que l’on a vu dans les épisodes précédents !).
Comparer à l’instant T.
C’est la comparaison la plus simple à traduire mais aussi celle qui donne le plus de possibilités « créatives ». En appliquant les acquis des épisodes précédents, comme mettre en avant la donnée appuyant votre message et mettre en page un graphique vous pouvez utiliser un simple graphique à barre.
Ce graphique est efficace par sa simplicité. Le message est passé. Par contre ça reste le plus classique des graphiques. Du coup vous ne sortez pas du lot… Imaginez que votre auditoire voit ici son énième histogramme.
On peut alors essayez une comparaison par échelle.
Tout aussi simple est efficace à condition d’avoir des écarts assez important entre les données. On peut également opter pour une représentation plus illustrée (photo, illu ou picto).
Ce type de représentation est plus impactant, plus facile à mémoriser à condition que le visuel soit en lien avec votre message. Par contre ça va nécessiter plus de travail.
Comparer sur la durée.
Vous l’avez vu dans l’épisode 3, quand il s’agit de durée il est préférable d’utiliser la courbe ou l’histogramme. Les règles sont toujours les mêmes. Vérifiez bien l’utilité de votre comparaison. Votre graphique n’est pas efficace si il est décomposé sur deux slides (le lien entre les données c’est votre message). Gardez en tête l’information à transmettre. Simplifiez la mise en page du graphique.
Comparer des répartitions.
Vous l’avez vu dans l’épisode 2, la répartition peut s’illustrer par un camembert ou par des barres empilées. La comparaison de répartition n’est lisible qu’avec un système de barres empilées.
Vous êtes arrivés à la fin de cette série. Et pourtant il existe encore beaucoup d’autres exemples ou problématiques à discuter.
Mais vous venez de voir les cas rencontrés le plus souvent. Si vous avez bien suivi à chaque type de graphique se pose les mêmes questions.
Pour réussir votre affichage de données, vous devez extraire les données qui illustrent votre message. Ensuite vous devez simplifier visuellement la composition de votre slide.
En attendant une autre série, je reste à votre disposition pour toutes questions ou réalisations.
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N’hésitez pas à relire les différents épisodes :
Épisode 1 : les généralités
Épisode 2 : les graphique de répartition
Épisode 3 : les graphiques d’évolution
Épisode 4 : les graphiques de comparaison