Vous voici à l’épisode 3 de notre série sur les chiffres. Après avoir généralisé un peu et avoir affronté les camemberts, vous allez surfer sur les courbes pour sublimer vos évolutions.
Un graphique d’évolution sert à mettre en avant une tendance soit à la hausse, à la baisse ou stagnante. Vous pouvez également pointer un moment précis sur cette évolution.
Une évolution se mesure en général à travers le temps. L’axe horizontal de vos graphiques représentera ce temps, avec une lecture conventionnelle de gauche à droite.

 

La courbe : la tendance en un coup d’œil

La courbe reste le graphique le plus adapté quand on parle de tendance. Encore faut-il savoir la mettre en page.

Prenons un exemple.
Une enseigne a étudié les scores de satisfaction de ses clients sur la dernière année.
Cette enseigne souhaite mettre en avant une progression importante de 10 points pour motiver ses équipes et les inciter à continuer.
En récupérant les données du tableur et en cliquant sur l’outil courbe du logiciel voici ce que l’on peut obtenir.

CourbeClassique

D’après cette courbe, à première vue la progression n’est pas exceptionnelle. On ne ressent pas l’importance des 10 points.
On observe même une légère rupture qui freine l’optimisme du lecteur au premier coup d’œil.
Il est évident qu’en prenant le temps d’analyser on change d’opinion. Mais l’auditoire n’a pas le temps de lire.

En prenant un peu de temps et en  gardant bien en tête ce que l’on veut montrer, on obtient un nouveau graphique.
CourbeRetravaille

Recentrer l’échelle (valeur minimale de l’axe égale 55 au lieu de 0), a permis d’accentuer l’écart entre les points. Les valeurs intermédiaires n’avaient pas d’importance dans l’objectif du message à transmettre.
Avec le gain de place, il a été facile d’insérer une information pour justifier le point de rupture de cette courbe.

 

L’histogramme : l’accent sur les valeurs.

L’histogramme ou graphique en barre verticale est un peu plus difficile à lire qu’une courbe. Il va apporter des informations plus précises sur les valeurs. Les barres étant séparées, il est difficile d’imaginer une tendance.
Si l’on reprend l’exemple ci-dessus, les 10 points d’écarts sont moins perceptibles. Par contre on se concentre sur les valeurs et on peut facilement matérialiser un seuil.
Histogramme

 

 

Vous l’avez remarqué d’un même graphique on peut passer des messages différents. Comme vous l’avez lu depuis le début de cette série, c’est bien le message que vous souhaitez transmettre qui va guider la mise en page des données collectées.
N’ayez pas peur de supprimer des informations qui jusqu’à maintenant vous étiez imposées (par convention scientifique). Je parle ici du nom des axes, des unités, des quadrillages, des valeurs de points. N’oubliez pas qu’a l’oral vous pouvez facilement expliquer tout cela.
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Épisode 1 : les généralités
Épisode 2 : les graphique de répartition
Épisode 3 : les graphiques d’évolution
Épisode 4 : les graphiques de comparaison